Hypnose Ericksonienne

Texte de présentation : Magali Grana. Formée à la pratique de l’hypnose Ericksonienne, certifiée praticien en hypnose Ericksonienne ou Hypnopraticien. Membre SUP-H. Respect du code de déontologie SUP-H.

L’hypnose (Ericksonienne ou non) est un « outil dont les applications peuvent être thérapeutiques sans s’y restreindre » (2015, Guillaume Poupard, Virgile Stanislas Martin et Ariane Bilheran).

Le dictionnaire Larousse définit l’hypnose en ces termes : « État de conscience particulier, entre la veille et le sommeil, provoqué par la suggestion. » Cet état particulier est aussi appelé état hypnotique ou état modifié de la conscience. Il s’agit d’un état physiologique complètement naturel chez l’être humain. Il est quotidien. Il nous arrive de le vivre plusieurs fois dans la journée. Lorsque nous nous mettons à rêvasser les yeux ouverts ou lorsque nous sommes plongés dans une lecture ou un film (et que nous vivons l’histoire), nous modifions notre état de conscience, sans nous en apercevoir. En tant que composante physiologique de l’être humain, il est logique de dire que l’état hypnotique est à la portée de tout le monde, accessible.
En parallèle, l’état de veille porte le nom d’état habituel de conscience (ou état de conscience habituel). Enfin, il n’est pas nécessaire d’être en état de sommeil ou endormi pour être en état d’hypnose.

L’hypnose Ericksonienne porte le nom de son inventeur, Milton Hyland Erickson, psychiatre américain (1901-1980). Pour reprendre ses termes, “l’hypnose, c’est une relation pleine de vie qui a lieu dans une personne et qui est suscitée par la chaleur d’une autre personne.” (Milton Erickson). Ce sont les méthodes d’induction et les suggestions propres à Milton H. Erickson qui lui valent son nom.

En séance d’hypnose Ericksonienne, nous allons induire un état hypnotique – selon l’approche Ericksonienne – pour pouvoir aborder une problématique plus aisément qu’en état de conscience habituel. Lors de cet état hypnotique suggéré, l’inconscient se fera plus présent et donnera plus facilement accès à ses ressources (créatives, intuitives…), celles présentes dans l’hémisphère droit du cerveau. En ce sens, l’hypnose favorise la (re)activation du potentiel créatif.

Comment accompagne-t-on en hypnose Ericksonienne?

Je reprends cette citation de Milton Erickson. “La première chose à faire en psychothérapie est de ne pas essayer de contraindre l’être humain à modifier sa manière de penser ; il est préférable de créer des situations dans lesquelles l’individu modifiera lui-même volontairement sa façon de penser.”

En d’autres termes, le praticien en hypnose Ericksonnienne se doit d’accompagner chaque personne dans une neutralité bienveillante, le but de chaque démarche visant à l’individuation. Le praticien tient compte des désirs de la personne et ne peut l’orienter à lui faire faire ou à penser ce qui n’est pas désiré ou ne correspond pas à ses valeurs morales. Le respect de la personne est primordial.

Le praticien accompagne la personne à déterminer ses propres objectifs conscients; vient ensuite la phase d’accompagnement à proprement parler : induction de l’état hypnotique, suggestions et phase de travail guidé; pour enfin revenir à un état de conscience habituel.

Chaque problématique fait l’objet d’une discussion en première séance, et prépare à l’élaboration de la détermination d’objectifs.

La séance dure généralement 1h30.

L’hypnose Ericksonienne, pour qui ?

L’hypnose Ericksonienne s’adresse à tous.

——————–

Cependant, il faut prêter attention au fait que cette approche n’est pas forcément adaptée à certains sujets : sujets avec psychoses diagnostiquées (schizophrénie – troubles de la dissociation et des personnalités multiples – paranoïa), certains troubles des états limites ou certains sujets avec troubles du spectre de l’autisme.

——————–

Note : Les séances proposées s’inscrivent dans le cadre d’une démarche d’écoute. Elles ne remplacent pas un avis médical, un suivi médical ou un traitement médical, et n’ont pas pour but de poser des diagnostics.