Psychanalyse : analyse personnelle

Texte de présentation : Magali Grana. Formée en psychopathologie et en psychanalyse. Membre FNP. Certifiée Psychanalyste & Psychopraticien analytique par la FNP. Respect du cadre déontologique de la FNP.

La psychanalyse est un cheminement vers soi. Le psychanalyste, d’ailleurs, est passé par ce travail et exerce (accompagne) empreint de cette expérience singulière. Ici, c’est une psychanalyse d’orientation humaniste qui est proposée.

La psychanalyse est une approche libre. Il est préférable que le démarrage d’une psychanalyse soit motivé par une intention personnelle et intrinsèque.

L’analysant est sujet de ses propres réflexions et acteur de son propre cheminement. Un cheminement qui le fait aller vers lui-même, vers la compréhension de ses conflits internes, de ses contradictions, mais aussi de ses états les plus créatifs… La démarche de l’analyse tend à nous amener vers l’individuation.

En psychanalyse, nous interrogeons principalement l’Inconscient, ce subtil de notre appareil psychique. L’Inconscient de chacun recèle de riches informations à exploiter et contenues dans des vecteurs que sont les rêves – pour Freud « l’interprétation des rêves [était] la voie royale qui [menait] à la connaissance de l’Inconscient » -, les associations libres, les lapsus (linguae et calami), les actes manqués… mais aussi les résistances, les symptômes, la somatisation, les mécanismes de défense psychique (tel que le refoulement par exemple), les actions ou pensées répétées.

L’Inconscient se manifeste par des voies instinctuelles. On parle d’ailleurs de forces instinctuelles de l’Inconscient. Tout ceci est un langage. Il nous paraît donc très important, pour nous analystes, de l’écouter.

Ainsi, de mon point de vue, la psychanalyse est un travail psychique actif, en mouvement, à la manière d’un voyage vers soi-même. C’est véritablement l’art d’aller vers soi pour apprendre à mieux se connaître. Renouer avec son corps, son identité, ses désirs, ses passions, sa raison d’être, se trouver, se retrouver… et cela, bien sûr, grâce à son esprit conscient et analytique mais aussi grâce à ses ressources inconscientes. Le conscient et l’inconscient pouvant être vus comme les deux facettes d’une même pièce.

J’ai soulevé le point suivant dans mon mémoire de psychanalyse intitulé « La Psychanalyse, une route vers soi. » : « Ne fait-on que de l’analyse en psychanalyse ? »…

Comment se déroule une séance de psychanalyse ?

Les séances peuvent se dérouler en face à face ou bien l’analysant choisit lui-même de s’installer sur le divan de l’analyse – à un moment qui lui semble opportun. Dans le cadre de l’analyse, l’analyste est peu interventionniste pour favoriser l’émergence du travail de l’analysant et le travail en émergence.

La séance dure 1 heure, et le temps de la cure sera celui du rythme de la personne donc il n’est pas prévisible.

Un échange préalable aux séances de psychanalyse est tout indiqué pour en déterminer le cadre.

Enfin, un rythme régulier des séances est préférable, une fois par semaine ou une fois par quinzaine.

Une psychanalyse, pour qui ?

Pour toute personne qui souhaite mieux se connaître et entreprendre une analyse.

Pour tout étudiant inscrit dans un institut ou une école de psychanalyse et devant entreprendre une analyse didactique personnelle.

Même si la psychanalyse continue de prouver ses effets, il faut prêter attention au fait que cette approche n’est pas forcément adaptée à certains sujets : sujets avec psychoses diagnostiquées (schizophrénie, paranoïa), certains troubles des états limites ou certains sujets avec troubles du spectre de l’autisme.

——————–

Note : Les séances proposées s’inscrivent dans le cadre d’une démarche d’écoute. Elles ne remplacent pas un avis médical, un suivi médical ou un traitement médical et n’ont pas pour but de poser des diagnostics.